21 octobre 2006

L'enfer c'est Drucker

A l’heure ou j’écris ces lignes, Michel Drucker est en train d’en chier des bulles carrées.

En direct de Marseille pour son émission Tenue de soirée qui, rappelons le, avait eu lieu à Lyon le mois dernier, notre animateur préféré a encore la jambe dans le plâtre. A croire que le staff médical de l’OL ne fait pas de miracles (car oui, d’après une source sûre travaillant au Sofitel Bellecour, Mimi a bénéficié des meilleurs soins de Lyon pour pouvoir assuré le direct après s’être blessé aux répétitions.)

Bon toujours est-il qu’en attendant que Gwen libère le PC, j’ai un peu végété devant ma chaîne préférée qui ne fait jamais défaut à sa mission de service public : France 2.

Et bien ça a très mal commencé avec le coming next de l’émission. Drucker a du s’y reprendre à deux fois pour annoncer, le regard inquiet, son sommaire, en entrecoupant sa deuxième phrase d’une interrogation pas du tout cheap : « je suis toujours en direct ? ».

Ensuite, pour ouvrir le show, Patrick Fiori, Hélène Segara et Nadiya sont venus chanter Le Sud de Nino Ferrer. Evidement, Nadiya s’est plantée dans les paroles, un peu comme Elodie Frégé avec Sacha Distel il y a 3 ans. Patrick Fiori a du rattraper le coup. Demain, Nadiya risque donc de recevoir un coup de fil de Raphaëlle Ricci, genre c’est inadmissible de la part de quelqu’un qui aspire à devenir une artiste !

Puis l’invité vedette est arrivé : Yannick Noah. Je ne m’étendrai pas sur son costume à carreaux qui a du fortement déplaire aux téléspectateurs épileptiques. J’évoquerai juste la tentative ratée de Drucker de faire du TF1. Il a tenté un tire-larmes. Tout était organisé. Renaud est venu chanter (le mot est fort) Mistral Gagnant. Sur l’écran géant on voyait des films super 8 d’enfance de Yannick Noah. Le réalisateur ne filmait pratiquement que lui, guettant les larmes sensées couler. Et bien pas du tout. Yannick n’a pas pleuré. Michel a bien essayé d’enfoncer le clou après :

- alors, Yannick, je te vois très ému à la vue de ces images

- non, pas vraiment, je les connais.

Raté ! Enfin pas complètement. Le tire-larmes a en quelque sorte fonctionné sur moi : Renaud qui chante de plus en plus mal, d’une façon de plus en plus caricaturale et qui en plus se plante, tel Nadia, dans les paroles, c’est effectivement à pleurer. En voilà un autre qui risque de se faire engueuler par Raphaëlle Ricci demain, genre on ne doit pas tousser entre deux couplets, surtout quand on se plante dans les paroles et qu’on plisse les yeux pour retrouver la suite sur le prompteur écrit trop petit.

Mais à l’heure qu’il est, Michel n’en est pas au bout de ses peines.

Il en a fait des tonnes sur l’attachement des vedettes marseillaises à leur club de foot.

- Demain c’est un match important, au vélodrome, un stade exceptionnel que vous appréciez Yannick en tant que supporter de l’OM. J’imagine que demain évidement vous serez de la partie

- Euh non car j’ai d’autres choses de prévu…

- Et vous Renaud ? Je me rappelle vous avoir vu dans les tribunes avec les supporters, vous ne manquerez donc pas ce rendez-vous, vous qui êtes proche de ce public populaire…

- Oh je pense que je vais le regarder à la télé, et sans clope.

Yannick Noah, en tant qu’invité vedette, a le droit de chanter son single en play-back. Sa chanson se finissant par un fade-out et le chauffeur de salle n’ayant pas lancé les applaudissements à temps, ça s’est vraiment vu, un peu comme au Hit machine.

Détail irritant, à chaque fois qu’il parle ou lit ses fiches, Drucker est sans cesse interrompu par Renaud qui dit plein de conneries.

A l’heure ou j’écris ces lignes, il doit être impatient que l’émission se termine puisque Michel Leeb est en train de faire une imitation de Chirac digne du petit-fils d’André Lami, c'est-à-dire qu’il sert les dents en faisant des V avec les doigts. Accablant.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Quel dommage que d'aussi brillantes et pertinentes chroniques restent aussi confidentielles !...

Anonyme a dit…

je tiens à dire que samedi soir à regarder drucker c'est moche. mais que tu sois là pour nous le rappeler a quelque chose d'à la fois rassurant et effrayant.