12 février 2006

Robson : des nouvelles lues sur le blog de soutien

Nous n'oublions pas Robson
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Philippe y a ajouté dernierment des nouvelles concrètes de Robson :


La semaine dernière, Robson s'est rendu à Rio pour faire refaire son Passeport. Il devrait pouvoir le retirer le 16 février prochain (tout au moins on l'espère ?!) Il a aussi commencé à réunir, les documents nécessaires pour faire sa demande de Visa long séjour...
Il a rejoint sa tante Marcia, qui vit dans une Favela de Rio : a Manguiera. Puis il a rendu visite à deux de ses soeurs, qu'il n'avait pas revu depuis 4 ans.
Sinon, il sort très peu, car il fait chaud (entre 38 et 40°), il ose très peu sortir... Il s'ennuie, pense à la France, à sa soeur, à notre vie ici, à moi.
Depuis mercredi, il est retourné chez sa mère, qui vit dans un tout petit appartement : une seule et unique chambre matrimoniale, une petite cuisine et une salle d'eau. Robi s'endort le soir par terre, dans le petit couloir d'entrée. Il me dit : "Si je me tourne d'un côté, je me cogne la tête, si je me tourne de l'autre, je n'ai pas de place pour mes jambes... Je n'arrive pas à dormir." Je lui demande alors pourquoi il ne prend pas ses somnifères. Il me répond qu'il essaie d'éviter. Il ne veut pas s'y habituer. "L'autre jour, je n'arrivais pas à dormir jusqu'à 4 heures du matin." Il a alors pris un comprimé de Zolpidem. Après, il s'est mis à dormir.
Il a aussi attrapé un mal de gorge qui lui donne une petite voix rauque. Je pense que c'est le changement de climat, la pollution de Rio, la poussière... ? Il s'est couvert de boutons sur le corps, "des boutons d'allergie", me dit-il. Je lui ai conseillé de voir le médecin.
Sa hâte de revenir, qui précipite la mienne comme un roulement de tambour.
Ses mots, ses SMS, comme les petits avions de mon enfance, en papier blanc plié. Mirages de sa présence à mes côtés. Comètes de bonne humeur dans mes nuits bleu glacées. Petits airbus qui me font planer. Avions qui le ramèneront bientôt...
-"Il pleut muito ici, les routes se transforment en fleuve" (27/01)
- "Je pense seulement à toi en ce moment, sois fort... Je te fais muita confiance" (27/01)
- "Je suis aussi très seul et triste, tu me manques" (28/01)
- "Oi, t'es où ? Chui muito triste" (30/01)
- "Tu me manques muito aussi" (07/02)

Et à Sergio, un ami de Lyon :
nao consigo nein sair d casa ; manda um beijotres fort a mon marie
"Je n'ai pas le courage de sortir de la maison ; envoie un baiser très fort à mon mari"
A quand, de nous revoir et de nous étreindre ?

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