Asseyez vous, respirez bien à fond et relaxez vous. Dimanche je suis allé au cinema.
Oui, je sais, j'aurais du vous prevenir doucement, vous ménager, mais ne vous inquietez pas, ce n'était pas vraiment du cinéma, mais les Bronzés 3 au Pathé...
La dernière fois que je suis allé au cinoche, je ne sais plus si c'était une histoire d'ouvriers qui sortaient d'une usine ou de train qui rentrait en gare, mais ca fait un bail.
On peut faire beaucoup de reproches aux Bronzés 3 même en s'étant préparé à être déçu pour ne pas l'etre trop.
Scenario capilotracté, montage à la hache, références aux épisodes précédents mal répartis et mal intégrés, problemes de rythme, longueurs au début, à la fin, un peu au milieu...
En fait tout ça c'est pas très grave, le plus gros défaut des Bronzés 3, c'est que en fait c'est pas très drôle. Il y a bien sûr une ou deux scènes très bien faites, très bien vues (notement le repas avec le fils de Jugnot), Clavier fait son clavier mais ca passe, Josiane Balasko est très bien mais on reste sur notre faim même en y étant allé avec prudence....
La conclusion de tout ça c'est que ca peut attendre le DVD.
Mais bon c'est pas tout ça mais faut manger.
La Pizza Pino a fini ses travaux et les conséquences sont sans appel : l'eclairage au fluo compact est froid et oppresssant et surtout les pizzas ont retreci ! elles ne débordent plus de l'assiette de 2 ou 3 cm comme avant mais font pile poil la taille de celle-ci. Et une grande particularité de Pino disparait : les serveurs n'ont plus de vestes trop grandes pour eux, boutonnées de travers et surtout recouvertes de tomate et de farine dans le dos à hauteur de table. C'est donc moins rigolo. Autre détail important, les chiottes sont déplorables.
C'est là que Lilian a eu l'idée du siècle : faire un contre-petit-paumé. Le Gros Paumé serait donc un catalogue d'endroits nazes, labelisés RPGP ou NRGP (Non Recommandé par le Gros Paumé), et ça, croyez nous, on en connait plein !
A suivre donc.
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